Le libre cours, c'est à dire sa perception entraînent le visiteur dans son univers créatif. Sur les cimaises, sa palette, c'est un feu d'artifice fauve, qui respire la passion.
Le travail de Marie-Pascale Lerda cherche à mettre en valeur la richesse du patrimoine humain, paysager, architectural de son bassin de vie, la région rurale de la Gascogne.
Elle s'attache à capter et matérialiser le rythme et les mouvements aux fils des saisons.
Suivant les différents sujets, sa main décode en fragment de tâches de couleurs ce qu'elle a observé, à l'aide de médiums aussi varié que le pastel, l'aquarelle, l'acrylique ou bien la peinture à l'huile.
Son atelier est un point panoptique d'observation intérieur. À chaque étage, sur chaque coursive elle fragmente, répertorie ses sujets de prédilection présents comme futurs par thèmes. La forme chromatique s'étale en musique. Cette construction permet d'embrasser du regard sa démarche créatrice hors des courants picturaux.
Marie-Pascale LERDA, est née en 1965 à Pau face à la chaîne des Pyrénées.
Dès son plus jeune âge, elle est sensibilisée par les arts créatifs comme la mosaïque, le modelage à l'argile, la peinture à base aqueuse…
En 1976, la famille revient en terre Gersoise et les fondamentaux sont redéfinis. Au tout début des années 1980, alors dessinatrice en génie civil et bâtiment, c'est sur la table à tracer que son regard c'est porté. Entre le calque, l'encre de chine et la visite sur les chantiers elle a construit son univers fait d'observation, de recherche de la mise en œuvre d'une construction dans un lieu urbain comme paysager.
Régulièrement, pour son loisir, elle sort ses carnets sur lesquels elle expérimente de nouveaux médiums qui révèlent sa sensibilité. La question se pose enfin, comme nous vivons dans le tableau comment s'immerger pleinement dans cet émerveillement ?
En 1993, l'artiste se redéfini et investi professionnellement ses toiles à l'aquarelle comme à l'acrylique mais aussi à la peinture à l'huile. C'est le temps du rêve. La tache camaïeu se fondait comme les pierres calcaires du petit chemin blanc. Ni vraiment aune, ni vraiment rose non plus. Puis vint le bleu de cocagne bien sûr « Isatis Tinctoria » et enfin la lumière, celle des voyages, e la couleur se fait plus belle, plus exotique, crue, c'est de l'ocre jaune d'Egypte, du rouge Nickel de Nouvelle Calédonie. De retour au bercail, les pas, chaque jour, foulent le petit chemin blanc qui serpente entre les courbes généreuses de la Gascogne. Et c'est la vie, le rythme au souffle du vent d'Autan qui met en branle les pinceaux. La phrase ne s'arrête pas, la transmission devient évidente car cette vie- passion a besoin d'être dispensée dans les ateliers d'arts.
En 2004, elle s'ancre dans le monde de l'art en rentrant à la Maison des Artistes de Paris.
En 2019, ses œuvres sont répertoriées au copyright de l'ADAGP.
Les fondamentaux de cette vie d'artiste sont l'émotion, le rythme, et la technique.